Et bien, le prix de l'or varie tous les jours. L'or, comme matière première, est coté à Londres. A ce jour 1 gramme d’or vaut donc 35 Euros. Il s’agit bien sur d’or 24 carats.
Car l'or utilisé en bijouterie est du 18 carats. Les carats de l'or définissent la proportion de métal précieux dans un objet. Ainsi, un bijou en or 18 carats ne contient que 75 %, le reste étant des métaux non précieux, comme le cuivre par exemple, donc la valeur de vos bijoux en or est moindre.
Mais vous devez aussi penser a la marge de l'acheteur...admettons que celle si ne soit que de 10 %, vous lassez a l'acheteur environ 3 euros le gramme.
Les chiffres de l'emploi américain de septembre confirment que la croissance marque une pause aux États-Unis. Bien que les autorités monétaires estiment que l'économie américaine reste proche de sa croissance potentielle autour de 3%, l'activité peine à créer des emplois. Cepandant les chiffres du chomage ne baisse pas (a 5,1%), en deca des prevision des analystes.
Cette mauvaise nouvelle sur le front de l'emploi a pesé sur toute la courbe obligataire. La baisse des rendements des emprunts d'État concerne surtout la partie longue. Le T-Notes 10 ans a ainsi violemment baissé de 12 pb à 4,13% après les chiffres de l'emploi.
Au total sur la semaine, la baisse du taux 10 américain a été de 7 pb. Le T-Notes 2 ans se détendait également, passant de 2,62% à 2,57% en cinq jours avec une baisse de 10 pb vendredi. Les anticipations d'une pause dans le cycle de resserrement monétaire aux États-Unis expliquent en grande partie ces importants mouvements. Ces attentes font écho à la multiplication de signaux macroéconomiques modérés mais aussi à la reprise a la hausse du prix du pétrole qui fait peser un risque important du côté de l'activité.
Les marchés obligataires européens ont également été affectés par les chiffres américains. Les statistiques économiques de vendredi s'ajoutent au discours plutôt accommodant de la BCE jeudi. Les autorités monétaires ont en effet reconnu que si la reprise était toujours à l'horizon, d'importants obstacles persistaient. Les mauvaises statistiques allemandes (hausse du chômage et important recul de l'activité industrielle) viennent en effet rappeler que le redressement de l'économie sera long et modéré en zone euro. Certes, les autorités monétaires européennes continuent d'affirmer que l'année 2015 sera celle de la reprise grâce à un environnement externe en nette amélioration et un contexte monétaire et financier très favorable.
Mais l'absence de dynamique de consommation induite par un marché du travail toujours dégradé pourrait se révéler un frein majeur à un retour vers les niveaux de croissance potentielle en 2016. Surtout si de nouveaux les prix du pétrole repasse au dessus des 50 dolars cela pourrait être un frein important à toute reprise de l'activité.
Les anticipations de politique monétaire sont dès lors modérées. Les mauvais chiffres de l'économie américaine ont également pesé sur le dollar qui s'est déprécié face à l'euro. Au-delà de ce mouvement, les propos du gouverneur de la Fed affirmant que la baisse du dollar était le pendant des creusements importants du déficit courant américain, pourraient marquer un changement plus profond sur le marché des changes avec une baisse prononcée du dollar dans les mois à venir.
Les économistes deviennent plus pessimistes quant aux économies américaine et européenne. L'inflation progresse, la croissance en panne. Qu'en est-il de la Chine, quatrième puissance économique mondiale ? Cette analyse revient sur les chiffres de l'inflation, de la croissance et du yuan, la monnaie chinoise.
Alors qu’on s’inquiète pour l’économie et l’inflation de la France, de l’Union Européenne et des Etats-Unis, qu’en est-il pour l’empire du Milieu ? Après celle de février, je vous propose une nouvelle analyse des derniers chiffres de l’économie chinoise : croissance, inflation, et valeur du yuan par rapport au dollar.
Ainsi, le PIB de la Chine passe de 10,6% en 2008 a la moitié aujourd'hui.
La très forte croissance chinoise s'est notamment caractérisée par une très forte progression de la production industrielle Dans le même temps, les investissements en capital avaient continuer leur forte augmentation, autour de 25% par an.
Et quelle est la préocuppation des autorités chinoises ? Le pouvoir d’achat des ménages chinois…
L’inflation s’installe aussi en Chine et de manière forte. Au premier trimestre de l’année 2015, l’inflation de la Chine s’est élevée à 8% sur 1 an. On compte même 8,3 % d’augmentation pour le seul mois de mars.
Ce qui inquiète au plus haut point les autorités, c’est la très forte progression des prix alimentaires. Sur 1 an au premier trimestre, ils ont bondi de 21%.
Tout n’est pas comparable mais vous noterez sur 1 an que c’est plus de 10 points supérieur à la croissance chinoise.
Pendant ce temps, les autorités chinoises n’ont pas reserré leur emprise sur la monnaie de la Chine, le yuan, par rapport au dollar. En 2014, le yuan s’appréciait de 7% par rapport au dollar. Durant les 3 premiers mois de l’année 2015, l’augmentation de la valeur du yuan était de 4,5%.
On constate que cette valorisation du yuan est inéluctable : alors que la Chine rachetait massivement des dollars pour maintenir artificiellement sa monnaie à une faible valeur, cette utilisation de la planche à billets génère de l’inflation. Or comme on l’a vu plus haut, cette inflation devient problématique.
L’inflation de la Chine porte maintenant atteinte au pouvoir d’achat des ménages chinois, et les autorités communiquent sur cette problématique.
Des jacqueries (révoltes paysannes) se produisent déjà dans les campagnes parce que les agriculteurs n’arrivent pas à nourrir leurs propres familles.
Matières premières, denrées agricoles… l’opinion publique accuse la Chine d’être à l’origine des problèmes d’inflation que nous connaissons ces derniers mois. Or on se rend compte que ces soucis sont également internes à la Chine.
Pensez-vous que les autorités chinoises réussiront à tenir longtemps leur économie ainsi que leur “paix sociale” ?
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